histoires de vacances

Moi: C'est l'hiver, il commence à faire froid. Je pars à la montagne dans 2 semaines et je commence à baliser sévère !! Mais avant il faut absolument que je te raconte mes vacances de cet été.
Je ne prends pas beaucoup de vacances à cause de mon boulot. Donc quand j'en prends je veux en profiter à fond. D'abord, il faut qu'il y ait du sport, beaucoup de sport et ensuite un groupe de personnes sympa prêt à faire la fête à la moindre occasion. Je me suis tourné vers l'UCPA pour voir ce qu'il y avait. Je voulais faire un peu de planche à voile cet été. J'ai pas mal hésité entre la Corse et la Bretagne, et j'ai fini par prendre la Bretagne parce que je pensais qu'il y aurait plus de vent que sur la côte Est de la Corse. Mal m'en a pris ! Je me suis retrouvé avec une bande de jeunes qui avaient tous choisi cette destination pour la même raison : le prix !! Je ne me sentais pas beaucoup de points communs avec ces gens qui se plaignent sans cesse qu'il ne fait pas assez beau, que l'eau n'est pas assez chaude, qu'ils seraient bien allés ailleurs s'ils avaient pu, etc... Bien sûr, j'ai rencontré des gens sympa dans le lot (heureusement!), mais globalement, j'étais très déçu de l'ambiance globale du centre... :(

Le soir, sur le dance floor, un autre combat commence !! Les filles se font désirables, les garçons partent à la chasse... Il y a toujours une fille qui attire la convoitise de tous les garçons. Cette semaine là, elle était blonde avec des cheveux magnifiquement ondulés. Elle toisait les autres du regard, se sachant la plus belle. C'est incroyable comme il peut y avoir une "prime" à la Numéro 1. Les garçons n'avaient d'yeux que pour elle et pourtant si elle n'avait pas été là, tous se seraient reporté sur la "Numéro 2" sans se poser de question.
J'avais discuté avec elle le premier jour et je l'avais vite rangée dans la catégorie "not interested". Aussi, je pouvais suivre avec délectation le spectacle quoditien des prétendants. Certains parassaient favoris un soir puis disparaissaient au tréfond du classement le lendemain. Difficile de suivre tout ça....
La "numéro 1" avait une bonne copine que je dénommerai ici "la copine". Son physique était certes moins flatteur mais elle avait tout de même des arguments. Deux pour être précis :D
Toi : How outrageoussss!
Moi : bon, tu ne me vois pas là, mais je rougis et je rigole en même temps :) Je me souviens particulièrement d'une partie de UNO où elle était partie dans une furie folle à cause d'un problème de règle. La scène me dépassait complètement, je me demandais comment on pouvait se mettre en colère à ce point à cause d'un JEU de cartes en VACANCES! Ce soir là, elle était passée direct de "stand by" à "not interested/hystérique" ! ;)
Enfin, il y avait Ellen, étudiante suédoise en droit, qui ne parlait pas français.
Toi : Ah enfin, du concret !! :-P
Moi : Mmmh ? J'aimais bien discuter avec elle et je lui traduisais les instructions du moniteur de planche avec mon sens inné de l'ironie ;D
Arrive le dernier soir, Ellen, comme d'habitude n'est pas très présente sur la piste de dance, contrairement à "numero 1" qui enflamme la piste avec brio. L'alcool aidant je me fais entrainer par "la copine". Elle me balance des "c'est le dernier soir", "faut en profiter" ou "de tout façon, on ne se reverra jamais". J'hallucine totalement !! C'est pas le garçon qui dit ça d'habitude ? On retourne sur la piste de dance. S'ensuit un série de danses totalement débridées.... (ouch...). Comme dit le proverbe "mieux vaut la force de l'argument que l'argument de la force". Disons que... elle me faisait bien sentir la force de ses arguments ;D
Toi : et ensuite ?
Moi : Ellen arrive. On discute un peu. Elle me dit qu'elle part se coucher, elle doit partir tôt le lendemain matin pour prendre l'avion à Paris. Puis elle me dépose une bise sur la joue et me glisse dans l'oreille "You were the best!". Quelques instants plus tards, je vais moi aussi me coucher, seul, mais le sourire aux lèvres. Elles étaient pas si mal ces vacances finalement ! :)




Ellen qui tombe, sans doute l'émotion ;) (Pour ceux qui s'inquiètent, l'appareil photo à survécu au choc)

Ellen en pleine action. Tu noteras le talent du photographe qui a su immortaliser cet instant magique :D

G, souvenir souvenir...

la ville, l'amour, la mort et moi : tout un programme :)

Moi : Voici une citation que j'aime beaucoup : "Le contraire de l'amour, ce n'est pas la haine, mais l'indifférence" (Patricia Bourrié).
Toi : comment il se la pète l'autre ??
Moi : c'est vrai, je l'aime beaucoup ! Bon laisse-moi finir. Dans le même genre, on pourrait aussi dire "le contraire de la vie, ce n'est pas la mort, mais le néant" (Le Geek Masqué :)). C'est vrai, la mort fait partie intégrante de la vie. Tous les biologistes vous le diront. La reproduction (donc le brassage génétique), mais aussi la mort des individus sont essentielles à la survie de l'espèce.
Toi : c'est quoi le point ?
Moi : Et bien, je voulais te parler aujourd'hui d'un livre qui ne m'a pas laissé indifférent. En effet, c'est le livre que j'ai le plus DETESTER de ma LIFE!! Il s'agit de "l'emploi du temps" de Michel Butor. En gros, c'est l'histoire d'un mec qui part habiter en angleterre, dans une ville glauque, où il pleut tout le temps, où il fait toujours nuit, où la ville est bruyante. Au bout des 50 premières pages de souffrance, on se dit qu'enfin l'histoire va peut-être pouvoir commencer. On cherche les traces, oui, peut-être, il y a peut-etre une histoire d'amour qui se profile, avec cette fille qu'il vient de rencontrer ? Non ? Peut-être une intrigue policlière (là on en est à la page 250...) ? Ah il rentre en france dégoûté après un an de lose ? Fin du livre. Certes, tu me diras que je suis passé à côté de la critique vibrante de l'auteur sur la ville oppressante d'aujourd'hui, sur notre train train quotidien, etc... Peut-être qu'il n'était pas nécessaire d'en faire un livre et SURTOUT de l'imposer à toute une classe d'âge d'étudiants innocents ? Hein ? ;)
Toi : et le rapport avec la choucroute ?
Moi : En fait, je repensais à ce livre récemment parce que depuis que j'écris ce blog, je me projette un peu dans la peau de Michel Butor. Si j'écris ce blog, c'est avant tout pour me révéler tel quel, sans retenue. J'avais dans l'idée de te parler de mes doutes, mes espoirs, mes instants de bonheur, etc... bref, tout ce qui me définit au plus profond de moi-même. Et voilà que, au lieu de ça, je ne raconte que des trucs qui me passent par la tête ! Alors, j'émets le même souhait que Michel Butor dans l'emploi du temps, qu'à travers mes bafouilles, on arrive à discerner non pas la critique de la ville, mais les traits de l'homme qui se cache derrière, et que ce portrait s'afine de mois en mois de tel sorte que l'inconnu qui écrit ces lignes n'en soit plus un !

G, songeur

P.S. cette fois, j'ai écrit le titre du post à la fin. On progresse, on progresse :D

Dilbert

Tu connais Dilbert ? C'est une DB en 3 images qui parait tous les jours. Ca raconte l'histoire d'un geek, justement ;) qui lose au bureau. C'est bien marrant !!

Aujourd'hui, je t'emmene avec Dilbert au restaurant avec une jolie demoiselle.


Je ne sais pas toi, mais moi ça me fait MOURIR de rire !!!! ;D

G, héhéhé

divine inspiration

Le geek est fainéant, le geek n'est pas inspiré. Il consomme, madame ! Oui, exactement !
J'admire les scenaristes de séries télé genre "Kaamelott", "Un gars, une fille", etc... OK, c'est pas toujours super marrant, mais COMMENT font-ils pour trouver un truc à dire chaque jour ???!
J'ai toujours détesté les cartes de voeux (mariage, anniversaire). Tout le monde s'y met avec son petit mot. Il faut trouver un truc drôle ou affectueux ou alors carrément inspiré avec une citation et tout ça... Ca fait classe ! En plus t'es sous pression, le stylo à la main. Les autres autour de la table te réclament la carte. Attention !! Faut surtout pas se montrer en train d'écrire le mot, au cas où les mariés se doutent de quelque chose!!! Comme si ce serait une ENORME surprise de découvrir la carte ou le livre d'or à la fin de la soirée.
Tu mesures sans doute avec moi mon étonnement d'avoir réussi à tenir ce blog pendant 1 mois ! Yoohoo, joyeux anniversaire au geek masqué ! Je te rassure, point de carte ici ;)
Depuis le début, je doute de mon inspiration. Je ne veux surtout pas tomber dans le "cette semaine, alors j'ai fait ci, j'ai fait ça". C'est donc un peu plus compliqué, il faut parler de soi sans parler de ce qu'on fait. Pas évident pour un pauvre geek comme moi... L'essentiel c'est bien de s'amuser hein ? Ce qui m'amuse c'est que dans la vraie vie, je ne supporte pas de parler pour ne rien dire. Et pourtant c'est bien ce que je fais depuis un mois ici. J'avais prévu quelques trucs à dire un peu à l'avance pour les premières semaines. J'ai toujours pas réussi à les caser ! Tout ça parce que je raconte des conneries à la place :)

G, confiant, enfin presque ;)

narcissisme et liberté - part II

Moi : OK, OK, je m'excuse. Je résume pour toi qui prend la conversation en cours de route.
Toi : c'est trop d'honneur !
Moi : Je croule sous les réclamations de mes lecteurs assidus. En effet, la semaine dernière, je leur promettais un post sur "le narcissisme et la liberté" et ils se sont sentis un peu lésés. Donc, voilà, je m'excuse platement. Il faut dire que la discussion est rapidement partie en vrille. Après, je ne pouvais plus rattraper le coup, tu comprends ? J'ai réussi à caser mon narcissisme à la fin mais bon, c'était pas top. Bon et puis c'est pas vraiment de ma faute, mince! Avec ce foutu blogger.com, on commence par écrire le titre en premier et seulement ensuite, on écrit le texte. Du coup, on n'est jamais trop garanti du résultat ;)
Toi : mouais et cette semaine de quoi allons-nous discuter ?
Moi : la liberté c'est bon, j'ai déjà couvert ça. A moins que tu veuilles recommencer ;)
Toi: euhhh...
Moi : j'aime les lecteurs inspirés :)
(Note pour moi-même. A l'avenir, il va falloir que je me calme, sinon j'arriverai jamais à rien dire sur ce blog. Une fois qu'on commence sur le ton de la rigolade, c'est trop dur de parler sérieusement...) Bon le nacissime c'est quoi ?
Toi : An excessive preoccupation with one’s own personal importance ?
Moi : pas la peine de faire le malin... Bref, c'est pas forcément une qualité. Et bien, figurez-vous que sur ce blog, on va parler de moi, de MOA :) Ah ça fait du bien !! Aucune retenue. Tu seras mon confident ou ma confidente :P. Ca va balancer sévère , héhé. Alors à bientôt ?

G, soulagé

narcissisme et liberté

(Avertissement aux lecteurs de ce blog. Ne lisez pas ce post ! Je répète : NE LISEZ PAS CE POST ! )

Moi : Mouarf. J'adore.. J'adooooooooooooooore ça. C'est génial ce blog tu trouves pas ? Attends, je t'explique. Comme tout geek qui se respecte, je suis quelqu'un de très sensible. Pour me protéger, je me garde bien de révéler aux autres ce qui se passe à l'intérieur. Bref, du feu qui brûle à l'intérieur, les gens ne perçoivent que la paille.
Toi : du voisin ? ;)
Moi : ouais du voisin !!!
Toi : c'est trop nul ton truc...
Moi : Justement c'est fait exprès . Pourquoi crois-tu que je te fais dire ces conneries à toi ?
Toi : attends, je comprends plus, c'est qui qui parle ?
Moi : c'est moi idiot ! Tout ça pour dire que j'adore la liberté dont je jouis sur ce blog. Haaaa, c'est troooop bon !!! Dans la vraie vie, y a plein de trucs que je n'ose pas dire sur moi, sur les autres. Peur de me dévoiler ou de choquer, timité ? je sais pas trop. En tout cas, c'est comme ça. Mais là je profite :) Regarde un peu ça.

"Pouet Pouet". Arhhhh trop bon!!
Toi : attends j'ai mieux "Salaud fainéant ! Vas te coucher"
Moi: c'est bien vas-y. Libère, libère ! :)
Toi : tu serais pas en train de m'entrainer dans une séance de thérapie collective narcissique ?
Moi : exactement :D

G, satisfait

Blog et Anonymat

Je ne suis pas le plus fins de rédacteurs. D'ailleurs, j'ai toujours été plutôt mauvais en français. (Qu'est ce que ça pouvait être chiant...) Alors, pourquoi ce blog me direz vous ?
Au fait, on se se tutoie sur la toile non ? Alors, pourquoi ce blog me diras-tu ? ;)

Eh ben, voilà. Avant j'avais un blog dans lequel je parlais de ma vie et de mes aventures professionelles. Je signais chacun de mes postes avec mon vrai nom et je me suis vite rendu compte que ça me frustrait énormément. A tel point que j'ai fini par arrêter.
Toi : c'est quoi le problème ?
Moi : la gestion de mon image. OK, ok, ca peut paraitre prétentieux mais c'est vrai!! A chaque fois que tu tapes mon nom sur google, tu peux trouver ce que j'ai écris à l'époque. C'est pas comme si, seulement 2-3 de mes amis avaient acces à tout ça. Non, tous les employeurs, collegues, clients, bref... tous ceux qui, pour une raison ou une autre voudront taper un jour mon nom dans google pourront lire des choses que je n'ai pas forcément envie qu'ils lisent.
Toi : et alors ?
Moi : (mince, je me suis récolté un champion ...)
Toi : comment ?
Moi : non rien. J'espere avec ce blog me libérer totalement de ce carcan. D'ailleurs, je compte aller très loin dans cette expérience. Parce que bon, y a anonymat et anonymat.
Toi : comment ça ?
Moi : ben oui, si je commence à poster des photos de moi ou à raconter ce que fait machin ou machine dans mon entourage, des personnes mal léchées pourraient réussir à m'identifier et ruiner à jamais cet effort... (Soupir, je sens que ça va jamais marcher ce truc)
Toi : c'est chiant le texte.

G, désespéré...

Hello world!

Lorsqu’on apprend un nouveau language de programmation, le premier chapitre est invariablement dédié à l’écriture du même et unique programme. Pour ne pas déroger à la tradition et pour fêter mes débuts dans la blogosphère francophone, je me lance à mon tour:

“Hello World!”