Moi : Voici une citation que j'aime beaucoup : "Le contraire de l'amour, ce n'est pas la haine, mais l'indifférence" (Patricia Bourrié).
Toi : comment il se la pète l'autre ??
Moi : c'est vrai, je l'aime beaucoup ! Bon laisse-moi finir. Dans le même genre, on pourrait aussi dire "le contraire de la vie, ce n'est pas la mort, mais le néant" (Le Geek Masqué :)). C'est vrai, la mort fait partie intégrante de la vie. Tous les biologistes vous le diront. La reproduction (donc le brassage génétique), mais aussi la mort des individus sont essentielles à la survie de l'espèce.
Toi : c'est quoi le point ?
Moi : Et bien, je voulais te parler aujourd'hui d'un livre qui ne m'a pas laissé indifférent. En effet, c'est le livre que j'ai le plus DETESTER de ma LIFE!! Il s'agit de "l'emploi du temps" de Michel Butor. En gros, c'est l'histoire d'un mec qui part habiter en angleterre, dans une ville glauque, où il pleut tout le temps, où il fait toujours nuit, où la ville est bruyante. Au bout des 50 premières pages de souffrance, on se dit qu'enfin l'histoire va peut-être pouvoir commencer. On cherche les traces, oui, peut-être, il y a peut-etre une histoire d'amour qui se profile, avec cette fille qu'il vient de rencontrer ? Non ? Peut-être une intrigue policlière (là on en est à la page 250...) ? Ah il rentre en france dégoûté après un an de lose ? Fin du livre. Certes, tu me diras que je suis passé à côté de la critique vibrante de l'auteur sur la ville oppressante d'aujourd'hui, sur notre train train quotidien, etc... Peut-être qu'il n'était pas nécessaire d'en faire un livre et SURTOUT de l'imposer à toute une classe d'âge d'étudiants innocents ? Hein ? ;)
Toi : et le rapport avec la choucroute ?
Moi : En fait, je repensais à ce livre récemment parce que depuis que j'écris ce blog, je me projette un peu dans la peau de Michel Butor. Si j'écris ce blog, c'est avant tout pour me révéler tel quel, sans retenue. J'avais dans l'idée de te parler de mes doutes, mes espoirs, mes instants de bonheur, etc... bref, tout ce qui me définit au plus profond de moi-même. Et voilà que, au lieu de ça, je ne raconte que des trucs qui me passent par la tête ! Alors, j'émets le même souhait que Michel Butor dans l'emploi du temps, qu'à travers mes bafouilles, on arrive à discerner non pas la critique de la ville, mais les traits de l'homme qui se cache derrière, et que ce portrait s'afine de mois en mois de tel sorte que l'inconnu qui écrit ces lignes n'en soit plus un !
G, songeur
P.S. cette fois, j'ai écrit le titre du post à la fin. On progresse, on progresse :D
25 novembre 2006
la ville, l'amour, la mort et moi : tout un programme :)
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